Safia Nolin trouve que Noël a un goût étrange cette année

PUBLICATION

Laurence Perron
22 décembre 2024 (15h33)

Dans un article publié dans la section Dialogue de La Presse, Safia Nolin partage ses réflexions sur Noël, une fête qu'elle a toujours chérie, mais qui, cette année, prend une saveur différente.

Dialogue de La Presse, offre un espace où des personnalités peuvent exprimer librement leur vision du monde, et Safia y livre une perspective empreinte de nostalgie et de lucidité.

Pour elle, Noël a longtemps représenté un moment de stabilité et de joie, même dans un contexte parfois difficile.

Ses souvenirs d'enfance, où ses parents recréaient une ambiance festive malgré les déménagements fréquents et le manque d'argent, restent ancrés en elle. Mais aujourd'hui, la magie des fêtes semble ternie par les réalités du monde: crises écologiques, injustices et surconsommation démesurée.

Dans son texte, elle évoque les réveillons atypiques qu'elle organise désormais avec sa « famille choisie », composée d'amis proches et de personnes « qui n'ont pas de party de Noël de prévu ». Mais cette année, l'enthousiasme laisse place à une prise de conscience plus sombre.

Les images nostalgiques de Noëls passés rappellent une époque où les préoccupations semblaient moins écrasantes. Désormais, ces célébrations deviennent un moment pour réfléchir à l'impact de nos gestes.

Safia trouve malgré tout une lueur d'espoir dans ces petites actions qui redonnent foi en l'humanité.

Une rencontre avec Denis, son voisin sans abri, illustre cette idée. Il a raconté à Safia qu'une simple carte de Noël, contenant un billet offert par une femme de passage dans la rue, avait suffi à illuminer sa journée.

Cela prouve qu'une attention, même modeste, peut transformer une vie. Elle confie que le voir ému jusqu'aux larmes lui a rendu difficile de retenir les siennes.

En cette période, son message invite à réinventer Noël.

Moins de consommation, plus de solidarité, et une chaleur humaine qui transcende les cadeaux, voilà peut-être la magie que nous devrions cultiver.

Pour lire l'excellent article de Safia Nolin, c'est juste ICI.