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Richard Martineau exprime son désarroi sur les pourboires


PUBLICATION
Laurence Perron
25 mars 2024  (8h16)
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Le chroniqueur Richard Martineau
Crédit photo: Facebook ─ Le Monde ŕ L'envers


Richard Martineau exprime son désarroi et sa frustration face à la culture du pourboire au Québec dans sa dernière chronique pour LCN, soulevant un débat sur la nécessité de revoir cette pratique.

Il constate avec agacement que le pourboire devient une attente même dans des situations où le service n'est pas évident, comme l'achat d'un sandwich dans une boulangerie ou lors de commandes à emporter, s'interrogeant sur la justification de pourboires dans ces contextes sans service direct.
Richard Martineau critique l'élargissement des attentes en matière de pourboire, qui semble désormais s'appliquer à une multitude d'employés au-delà du serveur traditionnel, incluant des postes comme le chef, le sous-chef, et même le laveur de vaisselle:
« Je comprends plus rien dans les pourboires. Tu vas dans une boulangerie, t'achètes un sandwich, faut que tu payes un pourboire. Il y a tu un service là-dedans ? Il y a pas de service là-dedans. Le pourboire, c'est pour le service. Je donne un pourboire maintenant pour le chef, le sous-chef, le concierge, l'hôtesse, le laveur de vaisselle, etc...»

Il propose de s'inspirer de la France, où le pourboire est inclus dans la facture, réduisant ainsi les situations inconfortables et bénéficiant à tous:
« En France, le pourboire est compris et si vraiment le serveur français te fait un excellent service [...] tu peux arrondir un peu en lui donnant un petit euro de plus [...] mais sinon le pourboire est compris là-bas et ça devrait être comme ça ici parce que c'est un casse-tête. »

Cette approche simplifierait les transactions et alignerait les attentes des consommateurs avec les pratiques de service.
De plus, les résultats d'un sondage publié par Hardbacon, une application de finances personnelles, révèlent une tendance inquiétante: 65% des Canadiens se sentent poussés à laisser un pourboire simplement parce que l'option leur est présentée sur le terminal de paiement.
D'ailleurs, 62% admettent avoir laissé un pourboire plus élevé de ce qu'ils avaient initialement prévu, influencés par les pourcentages suggérés par ces terminaux.

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